Burkina Faso : Porter son casque peut diminuer de 42 % les risques de décès en cas d’accident
Au Burkina Faso, les routes sont le théâtre quotidien d’une circulation dense où les motos tiennent une place prépondérante. Pourtant, ce moyen de transport rapide et économique n’est pas sans risque. Chaque année, de nombreux accidents impliquant des motocyclistes entraînent des pertes humaines ou des blessures graves, souvent dues à l’absence d’un équipement essentiel : le casque de protection.
Face à cette situation alarmante, les autorités burkinabè ont pris une décision majeure pour renforcer la sécurité des usagers de la route. Depuis janvier 2024, tous les nouveaux propriétaires de motos doivent obligatoirement porter un casque. Cette obligation s’étendra à l’ensemble de la population dès janvier 2025. L’objectif est clair : réduire les décès et traumatismes liés aux accidents de la circulation.
Le casque n’est pas un simple accessoire, c’est un outil de survie. En cas de chute ou de collision, il absorbe une partie de l’impact, protégeant ainsi le crâne et réduisant considérablement les risques de blessures graves. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le port du casque peut diminuer de 42 % les risques de décès et de 70 % les risques de traumatismes graves. Ces chiffres illustrent l’importance de cette mesure, qui peut faire la différence entre la vie et la mort.
Le respect des nouvelles directives ne dépend pas uniquement de la vigilance des forces de l’ordre. Chaque citoyen a un rôle à jouer en adoptant cette mesure et en encourageant son entourage à en faire autant. C’est ensemble que le peuple Burkinabé pourra réduire les drames sur les routes et faire du Burkina Faso, pays un modèle en matière de sécurité routière.