Sahel : L’AES dénonce des ingérences étrangères à travers la CEDEAO et place ses forces en état d’alerte maximale
Dans une déclaration conjointe, le Collège des Chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES), comprenant le Capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso), le Général d’Armée Assimi Goïta (Mali), et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani (Niger) a vivement dénoncé des « manœuvres de déstabilisation » orchestrées par la France et certains dirigeants de la CEDEAO.
Selon l’AES, ces actions vise à miner la souveraineté et la stabilité des pays membres, déjà engagés dans un processus de reconquête et de résilience face aux défis sécuritaires et économiques. La Confédération accuse la France d’avoir recours à des « manœuvres de tromperie », telles que la fermeture supposée de bases militaires, tout en mettant en place des dispositifs clandestins destinés à maintenir une influence néocoloniale dans la région.
Cette mise en garde intervient dans un contexte marqué par une tension croissante entre l’AES et certains États de la CEDEAO, perçus comme complices des agendas de la France. L’AES a réaffirmé sa détermination à protéger son espace stratégique et à répondre fermement à toute tentative d’ingérence.
Pour prévenir toute escalade, les forces armées des trois pays ont été placées en état d’alerte maximale. Cette mesure proactive traduit l’engagement des États membres à assurer la sécurité de leurs populations et à défendre leur souveraineté contre toute menace extérieure.
Le Collège des Chefs d’État a également appelé les peuples africains à rester vigilants face aux tentatives de manipulation, tout en réitérant son engagement en faveur d’une gouvernance libre et d’une coopération régionale dénuée d’influences étrangères.